L’une de ces pièces est donc le moteur Scania DSC1117, que les membres qui travaillaient chez Scania Zwolle ont pu acquérir pour un bon prix. Malgré son âge (il a été construit entre 1990 et 1996), le moteur diesel tire toujours les planeurs dans les airs avec facilité. Cela s’effectue à une vitesse d’environ 100/110 km/h. Une fois dans les airs et avec de très bonnes conditions, le planeur peut atteindre une vitesse allant jusqu’à 300 km/h. La durée de vol du planeur dépend de la météo. Lorsque les thermiques (l’air chaud ascendant) sont bonnes, le planeur peut faire des centaines de kilomètres. Le record mondial est de 3.000 km et en Europe des planeurs parcourent de temps en temps 1.000 km. L’art consiste à passer de poche thermique en poche thermique. Les pilotes de planeurs sont en fait tous des météorologues et savent exactement sous quel ciel nuageux on peut voler au mieux.

Mais avant d’aller si loin, les câbles en plastique doivent être tirés des tambours de treuil vers l’autre côté de l’aérodrome. Là où les planeurs sont connectés au câble. Lorsque tout est correctement vérifié, un signal est donné de l’autre côté du terrain, au moyen d’une signalisation lumineuse et d’une main. La personne qui actionne le treuil sait alors ce qu’elle doit faire et met le treuil en marche. Le moteur Scania actionne la pompe hydraulique, qui veille à ce que le câble soit partiellement enroulé à toute vitesse sur son tambour. Grâce à la vitesse, l’avion monte et une fois au-dessus du treuil, on peut lâcher le câble. Qui grâce à un petit parachute, redescend lentement sur le sol. Après avoir atterri, il peut de nouveau être préparé pour le prochain heureux pilote.