Chez Freight Line Europe, dans la frénésie qui a précédé le Brexit, les camions ont fait fin 2020 de nombreuses allées et venues. Même si la société était bien préparée pour le Brexit, les Britanniques sont maintenant perturbés. Tous les entrepôts de fruits et légumes du Royaume-Uni doivent être remplis. Le parc automobile de 24 véhicules et les sous-traitants habituels ne sont pas suffisants pour faire face à cette pression et donc Freight Line Europe loue des véhicules supplémentaires à Scania Rental.
Freight Line Europe a fait ses débuts en 2007 en transportant des fruits et des légumes en Grande-Bretagne. Entre-temps, les fleurs, les plantes et d’autres produits frais à conditionner ont également été ajoutés, qui partent tant chez nos voisins d’outre-manche qu’en France. Cette extension des marchandises et des destinations a permis à l’entreprise de croître rapidement. Depuis février 2020, Freight Line Europe a donc trouvé sa place dans un bâtiment plus grand à Maasdijk, qui offre plus de possibilités.
Lorsque le King of the Road débarque à Maasdijk début mars 2021, c’était le calme plat chez Freight Line Europe. « Presque tout est en route vers le Royaume-Uni, car là c’est bientôt la fête des mères », nous explique Marco van Velthoven, Fleet Manager chez Freight Line Europe. Après les fêtes de fin d’année, avec le Brexit, c’est de toute façon plus calme. « Tous les entrepôts ont été tous bien remplis juste avant la fin de l’année, et il y a donc encore des stocks au Royaume-Uni. En outre, les pubs et les écoles sont fermés en raison du coronavirus, de sorte que la demande est également moindre maintenant. Nous livrons beaucoup aux marchés de gros, qui dépendent du secteur de la restauration et des services de traiteurs. Nous travaillons un peu moins avec les supermarchés. Les pertes que nous subissons sur les marchés de gros ne sont pas compensées par les supermarchés. »
Le fait de travailler avec des produits saisonniers a pour conséquence que le travail de Freight Line Europe n’est pas constant. En saison, lorsque les produits proviennent des champs et des serres de la région maraîchère de Westland, les échanges sont plus intenses qu’en hiver. Le parc automobile de Freight Line Europe comprend déjà 24 véhicules, dont la moitié est composée de Scania 450S. En outre, l’entreprise utilise également 25 sous-traitants qui roulent avec un ou plusieurs camions. Lorsqu’un véhicule manque, l’entreprise s’adresse à Scania Rental.
« Scania Rental dispose d’une grande flotte de tracteurs 6×2/4 sur laquelle nous préférons rouler en raison du poids de notre chargement. Aux Pays-Bas, le poids total n’est pas vraiment un problème, on peut aller jusqu’à 50 tonnes ici. En Allemagne, c’est seulement 40 tonnes, en Angleterre et en France, 44 tonnes. Mais on est principalement confronté avec la répartition du poids sur le pont, c’est pourquoi nous roulons avec des tracteurs 6×2/4 »
Outre le type de véhicule, Scania Rental propose, selon Marco van Velthoven, de nombreux autres avantages : « Les véhicules loués sont quasi neufs, bien entretenus, et les chauffeurs savent comment gérer un Scania. Il n’y a peut-être pas toujours un véhicule disponible, mais en raison du grand nombre de véhicules loués dans le pays, nous pouvons très vite nous adapter. Cette flexibilité est tout simplement très agréable. Nous ne pouvons pas dire des semaines ou des mois à l’avance ce dont nous aurons besoin. Nous pouvons cependant indiquer à peu près quand nous nous attendons à un pic. Scania Rental est bien placée pour pouvoir absorber notre capacité de flexibilité.
La seule chose que nous devons prévoir, c’est un chauffeur, une carte de carburant et un boîtier de péage paneuropéen. »
En règle générale, Freight Line Europe utilise non seulement les 450S pour son propre parc automobile, mais aussi pour les véhicules loués. Même s’il s’agit parfois aussi de la cabine R ou d’un Scania de 500 ch. Marco est satisfait avec tous les Scania. «Scania, en particulier la nouvelle génération, est très économique. Aucune autre marque ne peut s’en targuer, ce qui constitue bien sûr aussi un avantage pour louer un véhicule chez Scania. »
Du fait du Brexit et du coronavirus, les projets d’avenir pour Freight Line Europe ne sont pas encore évidents. « Il est difficile de se projeter d’ici à cinq ans, surtout pendant cette période. Nous avions bien plusieurs scénarios mais ils ne sont maintenant plus bon qu’à être jetés à la poubelle.. Vraiment, je n’oserais pas m’avancer. » En ces temps d’incertitude, Marco van Velthoven est heureux de pouvoir compter sur Scania Rental. Ainsi, il n’est pas lié à un véhicule acheté, qui sera peut-être à l’arrêt dans quelques mois en raison d’une offre insuffisante.
Marco ajoute volontiers une dernière raison pour choisir Scania et Scania Rental : « La relation avec Scania Maasdijk est fantastique, il faut aussi le dire ! » C’est bien sûr ce que le King of the Road aime entendre. Nous espérons également que le Brexit et les difficultés dues au coronavirus seront rapidement derrière nous et que Freight Line Europe pourra à nouveau (temporairement) compléter sa flotte chez Scania (Rental).
Freightline et le brexit
Freight Line Europe est experte dans le transport de fruits et légumes vers le Royaume-Uni. Ces produits sont d’abord collectés auprès des fournisseurs, rassemblés dans l’entrepôt à Maasdijk, après quoi ils sont transportés par voie maritime. Il peut s’agir de quelques cagettes ou de palettes pleines d’un produit. Marco van Velthoven : « Nous avons parfois un document de douane ou une lettre de voiture de plusieurs feuillets en raison des nombreux produits. Donc, deux cagettes de cerises, deux cagettes de tomates cerises, trois cagettes d’aubergine, deux cagettes de mangues, etc. »
Les chauffeurs se rendent au Royaume-Uni ou déposent la semi-remorque sur le bateau à Vlaardingen ou à Hoek van Holland. En raison du coronavirus, c’est surtout la deuxième solution qui est choisie, après quoi un chauffeur récupère la semi-remorque en Angleterre. Du fait du Brexit, ce n’est plus aussi facile qu’avant. « Il existe huit systèmes douaniers différents au Royaume-Uni. C’est la raison pour laquelle nous ne sommes pas encore passés par l’Eurotunnel cette année, car là ils utilisent un autre système qu’à Harwich et Felixstowe. Nous indiquons tout ce qui va par la mer dans Portbase, pour que le service de ferry et la douane puissent accéder aux données. Il en va autrement par l’Eurotunnel. Nous pouvons le faire, mais nous n’osons pas encore le faire. À Douvres, ils ont encore un autre système. »
Pourtant, le Brexit offre également de nouvelles opportunités à Freight Line Europe. « Les fournisseurs espagnols déposent ici les marchandises, afin que nous puissions les transporter au Royaume-Uni. Ils ne veulent pas se mêler de tous ces tracas douaniers. Ils préfèrent faire faire cela par quelqu’un qui y comprend quelque chose. »
Freight Line Europe possède ces connaissances, elle s’est donc concentrée dès le départ sur une transition en douceur avec le Brexit. « Nous avons mis sur pied une équipe spéciale pour le Brexit. Nous avons planifié et préparé cela pendant des années, et nous l’avons testé pendant des mois. » Freight Line Europe en tire maintenant les fruits.
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