sprl Moulin à vent : Passion familiale

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Last Updated: 16 July 2024775 words4 min read

Spécialisée dans le transport de fourrage, la sprl Moulin à vent (Onhaye) repose sur un socle familial où chaque membre du clan a un rôle à jouer. Une structure atypique qu’accompagne Scania depuis les premières heures et où le V8 a conquis les coeurs de trois générations.

Dans la famille Delhaye, personne n’échappe au virus du transport. Pol, chef de tribu, gère l’entreprise Moulin à vent, principalement active dans le transport de foin et de paille. Son épouse Annick assure le travail administratif, épaulée le week-end par leur fille Manon, et vient renforcer l’équipe de chauffeurs en période de récolte de betteraves, autre spécialité de la société namuroise.

Le couple a également trois fils : Marc, Nicolas et Mathieu. Mathieu roule depuis 7 ans dans l’entreprise. Marc, menuisier indépendant, prend les commandes d’un camion de la société familiale pendant les congés du bâtiment. Enfin, Nicolas a créé avec son épouse Céline sa propre entreprise de transport, la sprl Delhaye-Marlier, qui travaille main dans la main avec Moulin à vent. Céline assure la gestion partielle du planning des deux entreprises et taquine elle aussi le volant en période de betteraves où les camions alignent 100.000 km sur 4 mois. « Tout le monde est impliqué, confirme Annick Delhaye, ce qui n’est pas toujours facile car nous avons chacun notre caractère, donc des points de vue parfois différents. Mais dans l’ensemble nous trouvons toujours des solutions qui satisfont tout le monde. »

Pour l’amour du V8

Agriculteur au départ, Pol Delhaye pratiquait le pressage de paille sur la France et faisait appel à des prestataires externes pour la transporter. En 2003, il décide de voler de ses propres ailes et achète son premier camion d’occasion. Un Scania 124G de 400 ch. « Il avait 700.000 km, pas de Retarder, pas de Webasto, pas de clim, une cabine basse et sa boîte 2×4 n’était pas adaptée à la région, » se souvient Pol Delhaye. « Mais nous passions toute la semaine dedans et il faisait le travail ! Il a d’ailleurs atteint les 2 millions de km. » En 2007, l’activité se développe et s’élargit au transport de betteraves, de céréales et d’engrais. La benne sera tirée par le premier nouveau Scania de Pol Delaye, un tracteur R480 à cabine Topline.

Sorti de l’école en 2009, son fils Nicolas entre de plein pied dans l’entreprise. Au volant d’un Scania 164. Le doigt est ainsi mis dans l’engrenage du V8. « C’est une motorisation mythique, » ajoute le cinquantenaire. « On a un vrai amour pour le V8 dont les qualités le justifient parfaitement dans notre activité. D’abord, le transport de paille nous expose à une prise au vent importante. Ensuite, notre Condroz namurois est assez accidenté et nos camions circulent beaucoup en Ardenne et en France dans des régions d’élevage où ce n’est pas toujours la belle plaine mais plutôt un profil vallonné et sinueux. Nous avons donc besoin de puissance. »

Pas d’extension aveugle

Le V8 est aussi l’occasion pour Pol Delhaye de récompenser ses chauffeurs, très respectueux du matériel, très impliqués dans leur métier et qu’il considère presque comme des membres de la famille. Aujourd’hui, la flotte Scania de Moulin à vent compte trois V8, dont deux nouveaux 580S, et trois R450. Des véhicules qui, en plus du fourrage et des betteraves, travaillent donc en synergie avec la société créée par Nicolas en 2013, ce qui élargit leur champ d’action aux secteurs de l’asphalte, du rabotage et de transport de machines notamment. « Pour le suivi de nos Scania, nous travaillons avec les ets Denonville de Couvin depuis le début. Leur situation dans l’axe vers la France est idéale pour nous et le service est bon. Ils sont à l’écoute et la structure n’est pas énorme. On peut parler avec le patron. C’est important pour nous de ne pas être un numéro. » Et le futur ? S’il ne serait pas contre une petite expansion, Pol Delhaye ne fera jamais grandir son entreprise à n’importe quel prix. D’autant que les bons chauffeurs sont difficiles à trouver et que jamais l’identité familiale ne sera sacrifiée. Cela dit, la relève frappe déjà à la porte. « J’ai trois petites-filles et l’une d’entre elles, Clémence, est totalement mordue de Scania, s’amuse Pol Delhaye. Elle a 6 ans et elle adore le V8. Au point que son papa, qui conduit un camion d’une autre marque, n’a jamais réussi à la faire monter dans sa cabine. Pour elle, c’est Scania et rien d’autre ! » Assurément une future ambassadrice de choc !

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