Après 20 ans et un million et demi de kilomètres, Diederik Kousemaker est toujours aussi satisfait de son Scania 114 que le jour où il en a reçu les clés. Son camion de 340 ch est devenu un membre de la famille, chéri comme un collaborateur fiable qui restera fidèle à Diederik pour le reste de son parcours professionnel.
La famille Kousemaker dirige une entreprise individuelle avec un camion. Diederik est généralement au volant et Ingrid s’occupe principalement de l’administration, mais n’hésite pas à prendre le volant en cas d’urgence. Diederik lui-même conduit des Scania depuis plus de 40 ans et son 114 actuel l’accompagne depuis 20 ans maintenant. « Au cours de ces 20 années, il ne m’a jamais laissé tomber », déclare fièrement Diederik. « Enfin si, une fois. Avec un intercooler cassé. Mais cela a été rapidement réparé et avec autant de kilomètres au compteur, c’est un miracle que cela ne soit arrivé qu’une seule fois. Je fais aveuglément confiance à mon Scania. »
Un compagnon apprécié
Diederik Kousemaker est actif dans un créneau particulier du transport. Avec une superstructure bulk, il apporte les minéraux et les vitamines de la société Trouw aux producteurs d’aliments pour animaux. « C’est une niche. Je pense qu’il y a cinq camions en tout et pour tout en Belgique qui font ce travail. Cette niche – combinée à la fiabilité du camion – est la raison pour laquelle je n’ai pas encore échangé mon Scania contre un nouveau », explique Diederik. « La superstructure pour vrac avec pompe soufflante de Lambrecht à Kortemark est un équipement coûteux et totalement sur mesure. Changer de poids lourd plus souvent entraînerait donc des coûts considérables. De plus, notre véhicule est bien connu et bienvenu partout où nous allons. Tout le monde fait signe à son passage. Cela fait plaisir. » Le camion doit également cette notoriété à sa décoration particulière. « Une photo d’Ingrid et de notre chien a été appliquée à l’aérographe sur la porte du chauffeur et la photo de nos fils sur la porte passager. Ces photos ont bien sûr des années, mais il arrive que mon plus jeune fils soit reconnu lorsqu’il est au volant. Parfois, cela donne lieu à des situations amusantes. Aux Pays-Bas, j’ai un jour demandé mon chemin à un facteur. Après ses explications, il m’a confié que j’avais une très belle femme », raconte fièrement Diederik !
« En réalité, 2 millions de kilomètres »
Le choix de Scania n’est pas un hasard. « Scania est considéré par le monde du transport comme le summum. Le nôtre n’est peut-être pas un V8, mais ce logo sur le nez d’un poids lourd est tout simplement légendaire. Et Scania est également synonyme de fiabilité, comme mon camion le prouve encore. Scania fait partie de notre histoire familiale : mon père en conduisait un, je n’ai jamais rien connu d’autre et mon fils ainsi que sa femme prennent le volant d’un Scania tous les jours. On peut dire qu’on a Scania dans le sang », insiste Diederik.
Aujourd’hui, il affiche un million et demi de kilomètres au compteur, une performance pour laquelle Scania a fourni un badge qui a été placé sur le nez du camion. « Un million et demi de kilomètres, cela semble impressionnant, mais en fait, le moteur a tourné beaucoup plus ! En effet, le moteur entraîne également la pompe soufflante qui compte désormais 10.000 heures de fonctionnement, ce qui correspond à environ 500.000 kilomètres. En fait, on pourrait apposer un badge de 2 millions de kilomètres », s’amuse Diederik.
« Les portes restent ! »
Selon Diederik, le fait que le camion accomplisse sa tâche depuis si longtemps sans rechigner est également dû au suivi strict des entretiens. « Écoutez, nous avons un camion sur lequel nous comptons tous les jours. Vis-à-vis de mes clients, je ne peux pas me permettre de tomber en panne et de ne pas les livrer. C’est pourquoi le planning d’entretien est scrupuleusement respecté. Je fais remplacer les pièces préventivement lorsque le garage le recommande. Je n’en fais pas toute une affaire et je peux me fier les yeux fermés à mon concessionnaire Scania. Un tel lien est important. Chacun son travail, et ils veillent à ce que je puisse faire le mien », souligne Diederik. Mais rien ne dure éternellement, alors une dernière question se pose : quand arrivera le prochain camion ? « Jamais », répond fermement Diederik. « J’ai maintenant 62 ans et j’aimerais continuer jusqu’à 65 ans. Investir dans un nouveau camion et une superstructure maintenant, c’est de la folie. Dans trois ans, mon Scania aura 1.750.000 kilomètres au compteur et je l’aurai conduit pendant 43 ans. Il sera temps pour nous deux de profiter d’un repos bien mérité. Mais il y a une chose dont je ne me séparerai pas : les portes de mon camion avec l’aérographie. Un souvenir de mon camion, de mon travail et de ma famille à l’épreuve du temps ! »
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