Ce n’est pas un hasard si la flotte de la société de transport De Sloover est essentiellement composée de Scania. « Nous plaçons la barre haut », indique son directeur Stephan De Sloover. « Mais dans les limites de nos besoins, nous laissons le choix aux chauffeurs. Pour moi, c’est une forme moderne de gestion du personnel. »
Ce n’est pas un hasard si la flotte de la société de transport De Sloover est essentiellement composée de Scania. « Nous plaçons la barre haut », indique son directeur Stephan De Sloover. « Mais dans les limites de nos besoins, nous laissons le choix aux chauffeurs. Pour moi, c’est une forme moderne de gestion du personnel. »« La société fêtera bientôt ses trente ans », souligne Stephan De Sloover non sans fierté. Il représente lui-même la 2e génération au sein de l’entreprise créée à l’époque par son père. « Nous nous concentrons surtout sur le transport national, voire régional, et plus précisément sur la Flandre occidentale et orientale. Un choix délibéré qui s’explique par un souci de rentabilité. Etant donné que nous travaillons avec des chauffeurs belges, travailler à l’international n’a aucun sens. Nous ne pouvons pas affronter cette concurrence.
Par ailleurs, ce marché régional n’est pas intéressant pour les chauffeurs étrangers bon marché. C’est pourquoi nous en avons fait notre niche. Nous sommes très polyvalents mais dans la pratique, l’alimentaire représente quand même une bonne partie de nos transports. Nous veillons à toujours rouler chargés, y compris au retour. Et je peux dire avec fierté que nous fournissons chaque jour du travail à quelque 25 personnes, en partie grâce à la sous-traitance. »
Un choix libre
Ce n’est pas un hasard si plus d’un tiers de la flotte est composée de Scania, surtout équipés du moteur de 450 ch. De plus, c’est en grande partie le choix des chauffeurs eux-mêmes. « C’est un point important pour nous », déclare Stephan De Sloover. « Ils peuvent choisir librement, mais évidemment en respectant le type de véhicule dont nous avons besoin. On peut dire sans exagérer qu’il s’agit là d’une pierre angulaire de notre politique de gestion du personnel. Nous sommes nous aussi confrontés à un marché du travail dans lequel il est difficile d’attirer et conserver les bons profils. Donner à ces gens l’opportunité de rouler avec un poids lourd de leur choix contribue à leur satisfaction sur le plan professionnel. »
Stephan De Sloover
« Ils peuvent choisir librement, mais évidemment en respectant le type de véhicule dont nous avons besoin. »
Toujours avec un contrat d’entretien
Lorsque nous abordons le sujet de la collaboration avec Scania, Stephan De Sloover pointe directement la faible distance entre le garage et l’utilisateur. « L’honnêteté m’oblige à reconnaître que les problèmes ne surviennent que rarement », dit-il. « Mais quand c’est le cas, tout est mis en œuvre pour nous aider. Rapide et soigné. Chaque véhicule fait l’objet d’un contrat d’entretien, ce qui nous apporte une valeur ajoutée à différents niveaux. Non seulement, cela nous apporte de la sérénité tout au long de la durée d’utilisation des véhicules mais ensuite – chaque véhicule est inéluctablement remplacé après 5 ans – on a aussi la garantie de disposer d’un véhicule parfaitement entretenu. Ce qui est important sur le marché de l’occasion. Pour le dire simplement : il ne faut pas longtemps avant que nous arrivions à vendre nos poids lourds à un bon prix. »
Stephan De Sloover
« Chaque véhicule fait l’objet d’un contrat d’entretien, ce qui nous apporte une valeur ajoutée à différents niveaux. »
Durée maximale : cinq ans
Plusieurs raisons expliquent le choix quasi dogmatique de ne rouler que cinq ans avec un poids lourd. « La satisfaction de nos chauffeurs joue ici aussi un rôle », indique De Sloover. « Ils apprécient vraiment de pouvoir rouler avec un véhicule récent. En moyenne, chaque poids lourd parcourt environ 100.000 km par an. Mais il ne s’agit pas de kilomètres autoroutiers, puisque notre transport est essentiellement régional, donc plus contraignant. Ce remplacement tous les cinq ans constitue aussi un élément de base de notre business plan. On voit trop souvent des véhicules usés jusqu’à la corde pour des raisons de rentabilité. Nous ne voulons pas de ce scénario. Il faut dégager des marges qui permettent d’investir. Dans ce sens, nos activités de transport constituent un moyen, pas une fin en soi. »
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15 September 2019
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